Biographie
Présentation de Botarro
Portrait de l’artiste par lui-même
« Mon nom est Botarro. J’ai abattu plus de soixante arbres, taillé soixante pierres et soixante jeunes déesses de bronze pour commettre la sculpture. J’ai également tué les cauchemars de Michelangelo, les incertitudes de Magritte et les regrets de Montesquieu. J’ai donc implicitement anéanti l’ensemble de l’entière raison de la grandeur des romains et de leur décadence. Bien que je sois profusément familiarisé avec les commandements, les sommets et avec les arts plastiques et graphiques, je n’ai pas placé mes pas dans les pas des autres maîtres ni mes voies dans les chemins des différents métaphysiciens. Quand, dans la lumière, le contour d’une personne se dessine, il ne reste plus que l’ombre : les yeux, les oreilles, les cils sont annexes ; la forme acquiert une dimension mystique. Quand le soleil est mort tous les arts sont condamnés à disparaitre dans l’obscurité totale sauf une seule : la sculpture – laquelle reste palpable, touchable et que l’on peut caresser. La veille de Noël, nous allons à l’église. À la limite de nos drames, nous allons au temple de la sculpture pour caresser l’unique espérance tangible qui nous reste: le rêve. Il n’y a ni vie, ni avenir, ni beaux arts sans rêve. Comprendre le rêvé signifie comprendre l’Univers. en indubitable conclusion, il est essentiel d’utiliser l’esprit de rêve pour créer n’importe quel ouvrage. ainsi s’ouvre l’unique voie vers les chefs-d’œuvre… »
Naissance de Remus Claudiu BOTAR, nommé BOTARRO, le 28 mai en Roumanie, a Abrud, dans le district d’Alba.
1952-1964 : Etudes dans les écoles et, successivement, dans les lycées et les collèges d’Abrud, Cluj, Vasile Roaita, Tecuci, Fagaras et Codiea, avec le baccalauréat obtenu à Constanta, au bord de la Mer Noire.
1959 et 1960 : Début en sculpture. Sont réalisés des essais de sculpture exécutés en bois de châtaignier et en plâtre industriel (œuvres perdues à ce jour, seuls cinq dessins et une sculpture subsistent).
1963 : Tout en suivant ses études au lycée, Botarro apprend la sculpture à partir de 1963 avec l’artiste Gheza Vida (maître sculpteur roumain, 1913 – 1980), membre de l’Académie Roumaine,
Etude de beaux-arts (1968- 1969) dans l’Atelier Baba avec le plus grand professeur, et peintre – philosophe roumain de l’époque, artiste de notoriété européenne, le maître Corneliu BABA 1982-1983 : Suite à une série d’expositions de très grand succès, notamment à l’Université Dalles il est remarqué par les grands critiques d’art, experts et historiens d’art : Gheorghe Cosma, Radu Ionescu, Barbu Brezianu, Alexandru lancu, Aurel Perva, etc… Les médias lui font des éloges en le présentant comme « un phénomène dans les arts plastiques ».
1993 : Avec d’autres personnalités de la vie culturelle, scientifique et politique Européenne, il est cofondateur de la Fondation Franco Roumaine Internationale FRI, ONG spécialisée dans la jeunesse, la culture et le sport. Il est Président exécutif.
1994-1997 : Il accomplit, avec beaucoup d’effort personnel, et via la FRI, la restauration des tombeaux des héros français tombés en Roumanie et de plusieurs Monuments aux Soldats Français enterrés en sol Roumain. Il devient aussi le promoteur des nombreux échanges franco-roumains
1998: Il est l’auteur du projet de rapatrier officiellement les héros Français tombés en Roumanie, action réalisée sous le très haut patronage du Président Chirac et du président Roumain Emil Constantinescu. La même année, il réalise également en France le Monument Aux Soldats Français, à Dieuze, Moselle, avec le soutien de l’Ambassade Française, le Bureau Militaire Français à Bucarest (les colonels, Attachées Militaires, Laffaille et Segura), le Ministère de la Culture et avec le concours de l’Assemblé Nationale Francais ( le député-maire Jean Jacques Delmas)
2001 : Il est L’initiateur du Parc Constantin Brancusi, réaliste à Bucarest sous le haut patronage honorifique du Premier Ministre Adrian Năstase